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La sabreuse Jolien Corteyn a remporté l’argent au tournoi de la Coupe du Monde U17 à Vienne. Cette deuxième place lui a immédiatement permis d’accéder à la première place du classement mondial. En octobre, elle participera aux Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de Buenos Aires.

La sabreuse Jolien Corteyn aura 17 ans le 19 octobre prochain. En septembre, elle débutera sa 6ème secondaire à la topsportschool de XX. Elle fait de l’escrime depuis ses 4 ans. Son père, Paul Corteyn, sa mère, son grand-père et sa sœur pratiquent également l’escrime. L’escrime, c’est une affaire de famille!

“Mes parents allaient souvent s’entraîner au club. Papa, Paul Corteyn, était lui aussi entraîneur tout comme mon grand-père. Ma sœur et moi accompagnions toujours nos parents. Alors nous prenions nos poupées Barbie pour jouer là-bas. Mais quand ma sœur a commencé à faire de l’escrime et que j’ai dû jouer à la poupée toute seule, j’ai demandé si je pouvais aussi faire de l’escrime. J’avais 4 ans.

Jusqu’à mes 12 ans, je voyais l’escrime comme un hobby, avant d’arriver à l’école de sport de haut niveau. Depuis, je me concentre sur l’escrime et je m’entraîne très dur tous les jours pour devenir la meilleure possible !“

Mon défouloir
“Je trouve l’escrime absolument captivant car c’est très varié. On y est constamment confronté à des situations inattendues auxquelles il faut réagir. Ce n’est pas comme en gymnastique - qui n'est qu'une exemple parmi d'autres - où il faut faire le même exercice encore et encore. Cela m’aurait vite ennuyé. Non, pendant les entraînements en escrime, on apprend comment réagir à quelles attaques et comment les exécuter. En escrime, il faut accorder une attention toute particulière à la coordination regard -main. L’escrime c'est aussi un peu mon défouloir. Et j'adore çà!”

On pourrait décrire les Jeux Olympiques de la Jeunesse comme étant les Jeux Olympiques destinés aux sportifs de haut niveau âgés de 15 à 18 ans. 3.600 athlètes y participent. C’est un événement qu’on ne vit qu’une fois dans une vie.

“J’ai vraiment envie d’aller aux Jeux Olympiques de la Jeunesse. C’est mon objectif depuis toute petite ! Avec les Jeux Olympiques de la Jeunesse en ligne de mire, c’est de bonne humeur et pleine d’enthousiasme que je vais, jour après jour, m’entraîner. Si j’ai quand même 'un jour sans', je me recentre sur les raisons pour lesquelles je m’entraîne tant. Et même si c'est parfois difficile, je m'entraîne alors à nouveau avec plaisir! Maintenant que je suis sélectionnée, je me donne encore plus lors des entraînements pour pouvoir partir en pleine forme à Buenos Aires. Après les Jeux Olympiques de la Jeunesse, je peux me fixer un nouvel objectif : les Jeux Olympiques. Mais je dois d’abord me concentrer sur les JOJ ! Je suis vraiment impatiente d’y montrer de quoi je suis capable !”

Profiter de chaque moment
“Je m’attends à ce que les Jeux Olympiques de la Jeunesse soient une expérience vraiment unique ! Un truc que l’on ne vit qu’une fois dans sa vie. Là-bas, je vais essayer de profiter de chaque instant et d’y apprendre le plus possible. Je suppose qu’à Buenos Aires, mon taux d’adrénaline sera haut en permanence...mais j’aime bien çà. C’est un stress positif qui fait que l'on se rend compte qu'on fait partie d’une aventure incroyable. Selon moi, l’ambiance va aussi être, SU-PER-BE. Des sportifs et des entraîneurs du monde entier avec le même objectif : donner le meilleur de soi-même! Les entraîneurs et les athlètes vont également se rapprocher car participer ensemble aux JOJ est quelque chose d’unique non ! Yannick Germeau est le coach qui m’accompagnera à Buenos Aires. J’ai déjà une bonne relation avec lui mais je suis persuadée que cela sera encore plus fort là-bas !. Ce sera un bon apprentissage et une expérience formidable !”

“Participer aux JOJ me fait encore plus aspirer aux 'vrais' Jeux Olympiques. Ma sœur (Saartje Corteyn, également sabreuse) et moi avons regardé les épreuves d’escrime des Jeux de Rio en 2016. Á l’époque je ressentais déjà quelque chose de vraiment très spécial … quand je regardais les compétitions à la télé. Je m’attends donc à ressentir à peu près le même qu’à l’époque.“

Jolien Corteyn étudie et s’entraîne deux fois 2 heures par jour, ce qui fait en moyenne 4 heures par jour. Comment s’est-elle préparée aux Jeux olympiques de la Jeunesse ?

“J’ai arrêté mes entraînements en juin, pendant les examens, car les études sont aussi importantes mais je les ai repris depuis un petit temps. J’ai un planning pour l’entraînement physique, que je vais terminer individuellement pendant les grandes vacances. Je dois encore travailler mon équilibre et ma souplesse. Pendant les vacances, je vais aussi travailler mes attaques avec mon papa, qui est aussi mon coach. Lors de mes entraînements individuels avec lui, je vais renforcer mes bonnes attaques et améliorer les moins bonnes. Depuis début août, j’ai de nouveau mes entraînements avec mes entraîneurs et d’autres escrimeurs. Différents stages sont planifiés en Belgique et aussi, comme chaque année, en Italie. La saison reprend après ces stages et nous devons tourner à plein régime. Nous repartirons alors régulièrement à l’étranger pour les compétitions prévues et nous continuons à nous entraîner dur pour être en parfaite condition en octobre ! Je suis impatiente ! On y va!”