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Sportive depuis son plus jeune âge, c’est en trouvant une photo de sa maman nageant lors des Jeux Olympiques de 1976 que le rêve de Claire Michel de participer elle aussi un jour aux JO s’est dessiné dans son esprit. «Un athlète olympique ce n’était pas juste le super héros que l’on voit à la télé, pour moi c’était aussi ma maman, ma maman qui travaille, qui prend soin des enfants, qui cuisine. Ce jour-là je me suis dit que ce chemin était aussi possible pour moi.».

Si la natation a d’abord été la première discipline dans laquelle Claire a performé, elle est également passée par l’athlétisme (3000 mètres Steeple) avant de se découvrir une passion pour le triathlon. Blessée depuis peu, la bruxelloise reste optimiste et continue d’y croire malgré les interrogations qui surgissent à la suite de cette fracture de la rotule.

Belgian Hammers
Depuis leur 6ème place lors de l’épreuve test olympique de triathlon à Tokyo, beaucoup de choses ont changé dans la façon dont les Belgian Hammers s’entraînent. Claire Michel explique en effet les points positifs de ce « test event » sur la préparation des athlètes. Elle déclare que « les conditions à Tokyo sont effectivement très spécifiques. Je pense que ce que moi j’ai vraiment ressenti, en plus de la chaleur, c’est l’humidité ». Les athlètes doivent donc s’entraîner de manière adaptée.

Si l’humidité et la chaleur présentes dans la capitale japonaise sont un détail à ne pas négliger, l’eau de la baie de Tokyo, dans laquelle nageront les athlètes, l’est aussi. En effet, celle-ci est à une trentaine de degrés, ce qui représente environ 10 degrés de plus que l’eau dans laquelle les Belgian Hammers ont l’habitude de s’entrainer. Un « Heat Protocol » (salles chauffées et humides, sauna, …) a donc été mis en place au sein des différents programmes d’entraînement afin de reproduire les conditions dans lesquelles les athlètes devront se surpasser. Des recherches et des tests sont également en cours afin de trouver quelles sont les tactiques qui vont permettre de baisser la température du corps de nos athlètes. Tout ce que Claire aimerait mettre en place cet été à Tokyo afin de performer dans les meilleures conditions, elle a eu l’occasion de le répéter lors de cette épreuve test olympique.

Première expérience Olympique
Depuis sa première expérience aux Jeux Olympiques de Rio, qu’elle compare à la première visite d’un enfant à Disneyland, Claire voit les choses différemment et a modifié sa façon d’évoluer. « J’ai complètement changé ma manière de fonctionner depuis Rio. C'est-à-dire que maintenant, à la place de m’entrainer seule avec un entraîneur en Belgique, je m’entraine avec un groupe international d’une douzaine d’autres filles qui visent également les Jeux. Une grande partie d’entre elles est même déjà qualifiée ».

Depuis Rio, elle sait qu’il faut rester focus sur les performances pour se donner toutes les chances de ramener une médaille. Elle avoue que la concentration n’est pas toujours évidente lorsque l’on se trouve dans le village olympique. « On a envie de profiter, de voir comment les autres athlètes s’entraînent, on a envie de traîner dans la salle à manger, de faire connaissance avec tout le monde ». Le temps que les sportifs passent dans le village à un côté positif pour le moral mais il prend malgré tout beaucoup d’énergie et il faut rester concentré.

Les JO de Tokyo se rapprochent à grands pas et Claire n’a qu’une ambition, «je vais essayer de faire la meilleure performance le jour même, de rester dans le moment présent et de donner le meilleur de moi-même à chaque instant».